À l’intersection de la photographie aérienne et de la cartographie se retrouve l’orthophotographie ou orthomosaique.
On quadrille d’abord le territoire à traiter à l’aide d’un logiciel spécialisé qui élaborera une séquence de captures pour la communiquer au drone qui prendra des photos en suivant cette séquence. Chaque case chevauche les cases adjacentes dans une proportion de 60% pour l’orthomosaique standard ou de 80% et plus pour l’orthomosaique “vraie”.
Une fois la capture effectuée, les reliefs sont aplatis et les photographies résultantes chromatiquement ajustées, collées ensemble, puis placées sur un canevas en deux dimensions; une mosaïque.
L’image finale est ensuite superposée et son échelle calibrée pour coïncider exactement à un espace cartographié. On obtient donc un plan photographique qui est cartographiquement exact.
Un plan orthophotographique standard peut comporter quelques façades d’édifices dans sa représentation, alors qu’un plan orthophotographique “vrai” représentera tout le territoire comme s’il avait été pris à 90 degrés au dessus de chaque structure. Et donc, chaque édifice, quelle que soit sa hauteur, n'occupera que la surface de son toit, libérant de toute obstruction les surfaces avoisinantes, comme les trottoirs et les rues, qui pourraient être cachées par une façade dans une vue standard. C’est pourquoi l'orthomosaïque “vraie” demande un plus grand chevauchement entre les cases, afin qu’il soit possible d’obtenir un point de vue à angle à 90 degrés pour chaque portion du territoire photographié.
L'orthophotographie est un procédé qui existe depuis les années 60. À l’époque les photographies étaient prises sur de la pellicule, à l’aide d’un avion qui effectuait plusieurs passages linéaires au dessus du territoire à représenter. Les photographies étaient ensuite développées puis scannées en format numérique, pour ensuite être traitées par des ordinateurs format industriel. En plus du temps de développement, la première itération de l’orthomosaique comportait aussi des problèmes inhérents à la numérisation de négatifs, soit les ratures et poussières, dont il fallait aussi se débarrasser avant la production d’un rendu final. L’orthophotographie était donc un processus long, coûteux et complexe.
Aujourd’hui l’évolution et la miniaturisation technologiques rendent cette méthodologie beaucoup plus accessible. Un espace peut être cartographié à l’aide d’un drone plutôt qu’un avion, l’imagerie numérique élimine les coûts et délais de la photographie argentique, et le perfectionnement des algorithmes de traitement facilite et affine la correction des aberrations optiques, les ajustements radiométriques des couleurs (lorsque les conditions lumineuses varient d’une photo à l’autre), la rectification des déviations liées au relief et le raccord des images entre elles pour le composite final.
Jusqu’alors, la cartographie a toujours dû composer avec cette disparité entre la représentation illustrée d’un territoire et de la véritable disposition visuelle des éléments physiques qui le compose. Cette disparité demande un effort de visualisation et de contextualisation de la part de celui qui consulte le plan ou la carte. L’orthomosaïque facilite ce travail, tout en ouvrant la porte à de nouvelles applications.
L’une des applications les plus populaires de l’orthomosaïque, est le rendu satellite disponible sur Google Maps, qui réunit une série d’images prises de l’espace en une seule et même couche photographique qui se superpose parfaitement avec les éléments graphiques du Maps classique, soit les routes, les édifices, les cours d’eau et les espaces verts. L’avantage de l’orthomosaïque par Virtuo Airviews? Les livrables, beaucoup plus précis et détaillés, allant de 3 à 5 cm de résolution par pixel, peuvent être remis en moins d’une journée , plutôt que 1 ou 3 ans pour les mises à jour de Google Maps.
Les GIS (Geographic Information system) peuvent se servir de l'orthomosaïque pour contextualiser des strates d’informations à pertinence géographique par-dessus une image photographique à l’échelle. On peut parler d’informations statistiques, de délimitations, de points d’intérêts, de données démographiques et plus encore. C’est un mode de représentation qui rend l’assimilation et la compréhension de vastes modèles de données beaucoup plus facile et naturelle.
Un point de vue surélevé ne permet pas directement de discerner l’ensemble d’un territoire de façon claire et homogène. La courbure terrestre et les reliefs sont autant de distorsions qui nuisent à la compréhension sommative d’un espace physique à grande échelle. L'orthomosaïque permet de supprimer ces distorsions afin de produire un modèle plat et géographiquement exact qui synthétise parfaitement la réalité du territoire dans un format immédiatement assimilable.
Les rendus photographiques d’espace géographiques sont utilisés comme compléments visuels aux GIS, ou systèmes d’information géographique. Un GIS sert à présenter plusieurs couches d’informations dans un contexte géographique, de manière visuellement significative. Que l’on parle de routes, de zones inondables, d’informations démographiques ou de l’identification de points d’intérêts, les applications de ce type de technologie sont variées.
Le Mavic Pro est l’un des drones les plus légers, compact et robuste sur le marché. En termes de qualité d’image et durée de vol maximale, il est similaire au Phantom, mais ne permet pas des programmes de vol aussi complexes ou variés. Pour la captation vidéo, c’est l’un des meilleurs choix qui soient, mais pour des applications plus perfectionnées comme la géomatique on préférera le Phantom 4 Pro ou le Phantom 4 RTK.
En quelque sorte le petit frère du Inspire, le Phantom est un drone plus léger, avec une meilleure autonomie mais somme toute une qualité d’image substantielle. Pour tous vos besoins de captation aérienne commerciale de précision, la qualité des images produite par ce drone convient à presque toutes les situations.
Le plus perfectionné des drones de notre flotte. Offre la plus grande qualité d’image et une flexibilité sans pareil en termes de lentilles et de champ de vision. Si vous recherchez la meilleure facture visuelle qui soit, un maximum de flexibilité dans vos compositions et votre cadrage, en plus d’un rendu définitivement cinématographique, le DJI Inspire Pro saura vous épater par la qualité et la précision exceptionnelles des images qu’il produit.